Les travaux parlementaires

37e Législature, 1ère session
(début le 4 Juin 2003)

Débats de Assemblée nationale
Le jeudi 17 novembre 2005, 17 h 25

M. Charbonneau:
Merci, Mme la Présidente. Écoutez, je ne passerai pas mon intervention à répliquer, à essayer de détricoter tout ce qui vient d'être dit par le député de Laval-des-Rapides. D'autres collègues le feront. On l'a déjà fait, on va le refaire. Je voudrais plutôt, moi, aborder une question qui avait été soulevée, ironiquement, il y a cinq ans, à peu près à la même date, le 15 novembre 2000, ici, à l'Assemblée, par le député de Verdun, qui est aujourd'hui ministre du Gouvernement en ligne, sur une des dimensions du projet de loi, qui est l'ajout des frais payés pour les séances d'oxygénothérapie hyperbare à la liste des frais médicaux admissibles au crédit d'impôt pour les frais médicaux et divers resserrements à cette liste. Et je voudrais resituer ça dans le contexte.

Je n'ai rien contre, à priori, cet ajout. Le problème, c'est le suivant, c'est qu'on ajoute des crédits d'impôt, dans le fond on va accorder un avantage fiscal pour des gens qui vont se faire traiter, alors que le gouvernement refuse de reconnaître la valeur du traitement au plan scientifique - à tort, à mon avis, je vais expliquer pourquoi - et qu'il refuse de faire en sorte que ce traitement, qui, selon des recherches scientifiques, serait plus efficace que beaucoup de traitements qui sont remboursés actuellement par la Régie d'assurance maladie du Québec, il refuse de reconnaître ce traitement-là puis de le reconnaître au mérite.

Et là il faut faire un petit peu d'histoire. Il faut remonter à, mon doux, octobre 1998, il y a sept ans, pour faire un peu la genèse de ce traitement-là. À l'époque, une mère avec deux enfants qui étaient atteints de paralysie avait convaincu un médecin que ce traitement-là pourrait être intéressant pour ses enfants. Il y a eu donc une première recherche qui a été faite sur le traitement hyperbare au mois de janvier 1999, et, devant les résultats concluants de cette recherche-là, on a décidé de procéder à une deuxième étude, une étude de validation. Il devait y avoir trois groupes pour participer à cette étude-là, et l'étude était sous la direction du Dr Pierre Marois, qui est un physiâtre de l'Hôpital Sainte-Justine.

Alors, ce qui est arrivé, c'est qu'on a réussi à convaincre les autorités gouvernementales, à l'époque, d'accepter de financer cette recherche-là, mais on a dit: Passez par le Fonds de recherche en santé du Québec. Et dès le départ les gens du Fonds de recherche en santé du Québec se sont montrés hostiles et sceptiques à l'égard de cette étude-là, donc dès le départ, avant de commencer. Et ce scepticisme-là et cette espèce d'hostilité là, ça s'est poursuivi tout le long.

Il y a eu effectivement la recherche qui a été faite. Puis, au lieu d'avoir trois groupes, on en a eu à peine deux, et c'était contre l'avis et contre la volonté des chercheurs. On a ajouté des gens pour espèce de chaperonner un peu l'équipe de chercheurs qui était sur le terrain, et malgré tout il y a eu 70 professionnels qui ont été impliqués dans cette première recherche, qui était une première mondiale, au Québec.

Et, au début de 2000, finalement on s'est présenté, ceux qui chaperonnaient les chercheurs se sont présentés devant le ministre, à l'époque, de la Santé pour lui dire: Écoutez, finalement les résultats sont négatifs. Et là, bien, écoutez, ça a créé une certaine levée de boucliers parce que les résultats n'étaient pas négatifs, ils étaient concluants, à ce point concluants que, même avant d'attendre la fin de ces recherches-là, dès le départ, il y a des gens à l'extérieur qui ont commencé à penser que ce traitement-là méritait d'être déjà mis en oeuvre et opérationnalisé.

Et on s'est retrouvé par la suite à devoir présenter ces recherches-là devant les parents, en particulier les parents qui avaient des enfants atteints de paralysie cérébrale. Et là ils ont eu toutes sortes de cafouillages où finalement on a même fait en sorte, au départ, que les chercheurs, qui étaient les premiers responsables, ne soient pas là. On a fait accroire aux parents que les chercheurs ne voulaient pas venir. Ils sont arrivés en catastrophe, avisés par des parents.

Alors, ça a été tout un imbroglio finalement pour se retrouver, à la fin de 2000, avec une espèce d'attitude qui dévalorisait et qui indiquait aux parents puis aux autorités gouvernementales, aux autorités politiques que ce traitement-là, ça n'avait pas de bon... ce n'était pas très efficace, que dans le fond les résultats positifs, ça avait été obtenu par l'effet placebo.

C'est-à-dire, ceux qui ne connaissent pas ce que c'est, un effet placebo, c'est qu'on peut donner un traitement puis on fait accroire à un autre groupe témoin qu'ils ont à peu près le même traitement, alors qu'ils n'en ont pas vraiment. Et puis, si on voit que les résultats sur un groupe ou l'autre ne sont pas concluants, si on voit que le groupe qui n'a pas eu de vrai traitement a des bénéfices aussi intéressants que l'autre groupe, bien, on dit: Voici, ça, c'est l'effet placebo. Dans le fond, c'est une espèce d'effet psychique qui amènerait les gens à croire qu'il y aurait un effet, etc.

Mais ce n'est pas ça qui... Les deux groupes avaient des mesures différentes et les deux groupes ont produit des résultats intéressants selon le niveau, disons, d'exposition à ce traitement-là qui était amené pour les enfants.

Et là, ce qui est un peu incroyable - et c'est un peu ça, le scandale, dans cette affaire-là, puis ce qui est le plus choquant - c'est que, imaginez-vous, il y a une revue scientifique internationale... En fait, on a parlé de cette recherche-là à bien des endroits dans le monde, mais, à un moment donné, la revue le Lancet de Manchester, en Grande-Bretagne, qui est une grande revue de renommée internationale dans le domaine médical, s'est intéressée à la question et elle a décidé de publier un article scientifique et un éditorial sur cette méthode-là, en fait, ce traitement-là, ce type de traitement là.

Mais ils ont entendu parler de la controverse au Québec qui entourait la recherche, puis les conclusions, puis le fait que les chercheurs prétendaient que c'était positif puis que des gens qui les avaient financés ou qui les chaperonnaient, au Fonds de recherche de la santé du Québec, eux, prétendaient que ce n'était pas si intéressant. En fait, ils prétendaient qu'il n'y avait pas d'effet positif réel au plan... démontré scientifiquement.

Alors, ils ont vérifié puis, après vérification, ils se sont dit: Non, on va publier parce qu'il y a quelque chose là d'important et de significatif. Et qu'est-ce qui est arrivé? On a publié ça au mois de février 2001, et ce qui est assez incroyable, c'est que le Fonds de recherche en santé, à l'époque, a émis un communiqué de presse pour devancer un peu la publication du... deux jours plus tôt, de la publication, en fait, du numéro de cette revue The Lancet, et pour présenter, disons, l'article de cette revue scientifique là avec un titre trompeur puis des conclusions qui étaient erronées.

Le titre du communiqué de presse qui annonçait l'article dans The Lancet, c'était, et je le cite, c'est un communiqué de presse du 22 février 2001 du Fonds de recherche en santé publique du Québec: No advantage of high-pressure oxygen for treating children with cerebral palsy. Et puis là on disait, bien: "...ayant conclu à l'inefficacité du traitement hyperbare pour le traitement de la paralysie cérébrale, [malgré tout,] l'étude [n'a pas été inutile]."

Mais l'article dans le Lancet, ce n'était pas ça qu'il disait. Alors, on annonçait, ici, au Québec, la publication sur la scène internationale d'une revue scientifique, et on présentait les conclusions de cette revue-là d'une façon erronée, puis on présentait le titre de l'article d'une façon erronée.

Là, il y a quelque chose d'assez incroyable qui s'est passé, et ça a créé évidemment une espèce de scandale ici. Les gens se sont choqués, révoltés. Et, le problème, c'est que ça a eu un effet dramatique, cette attitude-là, et ça continue d'avoir un effet dramatique à travers le monde. Parce qu'à cause de ça, puis à cause de la controverse, il n'y a plus de recherches scientifiques qui se font sur le traitement hyperbare. Il y a huit petites recherches pilotes qui ont été faites outre cette recherche plus importante dont je vous parle, mais c'est tout.

Et normalement ce type de traitement qui est bon pour la paralysie cérébrale et pour d'autres maladies importantes, par exemple, la sclérose en plaques et d'autres types de maladies comme celles-là, quand des évidences scientifiques apparaissent et quand on constate qu'il est possible de traiter plus efficacement avec un nouveau type de traitement qui éviterait des dépenses en pilules puis en médicaments et qui éviterait de payer aussi cher qu'on paie actuellement pour des traitements qui sont remboursés par l'Assurance-maladie du Québec, le moins qu'on puisse faire, puis qu'on aurait dû faire, puis qu'on devrait encore, c'est de dire: On va aller au fond des choses, et on va aller plus loin, et on va dégager les sommes nécessaires pour faire en sorte que la recherche nous donne, si on est encore sceptiques pour certains dans certains milieux, des réponses encore plus concluantes. Et au lieu de faire ça...

Et le député de Verdun, à l'Assemblée nationale... c'est pour ça que je disais qu'il y a une ironie, c'est que le... On est le 17 novembre 2005, le 15 novembre 2005, le député de Verdun, qui s'intéressait de ces questions-là quand il était dans l'opposition, a posé des questions, à l'Assemblée nationale, au ministre de la Santé à l'époque, soulevant le problème dont je parle aujourd'hui et demandant, à l'époque, au gouvernement de mettre plus d'argent dans la recherche. Aujourd'hui, on se retrouve avec une mesure fiscale devant nous, pas plus d'argent dans la recherche. Donc, le voeu qui a été exprimé par le député de Verdun, maintenant qu'il est du côté gouvernemental, n'a pas été compris. Il faut dire que certains qui étaient au Fonds de recherche en santé publique puis qui étaient mêlés à cette affaire-là se retrouvent aujourd'hui en fonction d'autorité au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. Peut-être ont-ils encore la même opinion négative et encore peut-être continuent-ils de bloquer finalement le déblocage de crédits qui nous permettraient d'aller plus loin et de faire en sorte que ce traitement-là, dont on reconnaît la valeur au plan maintenant gouvernemental puisqu'on accorde un crédit d'impôt dans ce projet de loi là pour les parents et pour les personnes qui vont se faire traiter...

Alors là, il y a comme une incohérence, et c'est celle-ci que je crois qu'il faut qu'on mette en évidence cet après-midi. C'est cette incohérence de se retrouver ici, dans un projet de loi où on propose une mesure fiscale, alors que, si on croit, du côté gouvernemental, peut-être convaincu par le député de Verdun qui est ministre maintenant dans le gouvernement, qu'il y a quelque chose là d'important et si on prend la peine d'accorder une déduction fiscale puis un crédit dans le fond pour permettre que ça coûte moins cher aux parents qui ont à faire face à ces dramatiques situations de voir des enfants souffrir de paralysie cérébrale, bien si on est prêts à leur accorder un crédit d'impôt, pourquoi ne va-t-on pas au bout de la logique? Et, si on pense que le traitement est si important que ça et si valable que ça, pourquoi ne le reconnaît-on pas au niveau de la Régie de l'Assurance-maladie du Québec? Pourquoi, dans ce cas-là, ne pas faire en sorte que les gens soient vraiment remboursés et totalement remboursés pour ce traitement et qu'on puisse se retrouver finalement à avoir une utilisation plus grande de ce traitement-là et ne pas avoir les réticences qu'on a encore et surtout ne pas se revoir dans une situation où, sur la scène internationale, on n'arrive pas à faire confiance, comme on pourrait le faire, à ce traitement-là qui a été mis au point, disons-le, avec une certaine fierté ici, au Québec? Les recherches ont été faites surtout ici, au Québec. La seule recherche importante au plan international, elle a été faite ici, par le Dr Marois et ses collègues.

Alors, pourquoi, aujourd'hui, ne pas aller au bout de cette logique-là? Ou encore acceptons de faire toute la lumière sur ce qui s'est passé. Pourquoi, dès le départ, certains étaient à ce point sceptiques qu'on a mis les bâtons dans les roues dans les chercheurs? Pourquoi, dès le départ, avoir fait en sorte que tout l'environnement autour des chercheurs qui voulaient aller explorer cette possibilité-là soit négatif? Pourquoi les avoir empêchés de déployer leur projet de recherche correctement? Pourquoi les avoir empêchés d'avoir trois groupes témoins plutôt que de leur avoir permis d'en faire juste deux? Pourquoi toute cette attitude négative et pourquoi, aujourd'hui, on fait fi de cette attitude négative puis qu'on se retrouve avec un projet de loi qui nous dit: Oui, très bien, on va y aller, on croit à ça, ce traitement-là?

Mais, encore une fois, si on y croit, faisons-le franchement. Il y a un mécanisme, au Québec, qui existe. Quand on a un traitement de cette nature-là, bien on s'est dotés d'instruments collectifs pour... et mettons-les dans le panier de services des soins qui sont couverts par l'Assurance-maladie du Québec. Permettons à la Régie de l'Assurance-maladie du Québec de rembourser ce traitement-là et faisons ce qu'il faut pour qu'on puisse aussi explorer les possibilités pour toute une série de maladies.
Moi, je ne suis pas un scientifique, je ne suis pas un médecin. Mais, quand on me raconte ça, quand je rencontre des chercheurs, quand je rencontre des responsables de la recherche puis qu'ils me racontent la petite histoire de toutes leurs aventures et de leurs difficultés et qu'aujourd'hui je me retrouve devant un projet de loi qui, d'une certaine façon, leur donne une demi victoire, je me dis: Il y a quelque chose là de pas acceptable, de pas correct, de pas cohérent.

Et de deux choses l'une: ou il n'y a pas d'évidence scientifique ou ce traitement-là n'est pas efficace, comme le prétendent les gens qui étaient en autorité autour de cette recherche-là au Fonds de recherche en santé publique du Québec et comme le communiqué qu'ils ont émis le laissait entendre... On a conclu à l'inefficacité du traitement hyperbare. En fait, c'était le contraire. Il n'y avait pas d'inefficacité, au contraire, on avait prouvé l'efficacité. Mais on le prétendait puis on a pris la peine d'émettre un communiqué pour d'une certaine façon stopper l'influence positive qu'aurait eu, sur la scène internationale, la publication d'une recherche québécoise qui se serait montrée avantageuse et concluante en faveur de ce type de traitement là.
Mais, si c'est vrai que c'est inefficace, pourquoi le gouvernement du Québec, aujourd'hui, se donne la peine d'accorder un crédit d'impôt? Puis, si c'est efficace, pourquoi le gouvernement du Québec, je veux dire, ne fait pas ce qui doit être fait, puis le mettre dans le panier de services, puis faire en sorte que tous ceux qui pourraient bénéficier de ce traitement-là puissent être remboursés par la Régie de l'Assurance-maladie du Québec? Ce que je dis au gouvernement aujourd'hui, c'est: Soyez cohérents, allez au fond des choses. Et de deux choses l'une: si ce n'est pas concluant mais d'une façon vraiment scientifique, est-ce qu'on a raison d'accorder des crédits d'impôt puis des mesures fiscales pour quelque chose qui serait vraiment inefficace? Est-ce que c'est ça, c'est cette façon correcte d'administrer les affaires publiques et les deniers publics, et d'établir des lois fiscales, et de prendre des mesures au niveau gouvernemental? On accorde des crédits d'impôt, alors qu'un communiqué puis une position de certains dirigeants du Fonds de recherche en santé du Québec nous disent que c'est inefficace.

Moi, je ne crois pas que ce soit efficace, mais je ne suis pas un spécialiste, mais je me fais dire, par des gens qui l'ont faite, la recherche, puis par des parents qui ont vu des situations de leurs enfants s'améliorer d'une façon significative: Il y a quelque chose là d'important, puis, oui, c'est efficace. Il y a même des gens qui développent maintenant des cliniques hyperbares. C'est d'ailleurs pour ça, c'est des cliniques privées. Alors, on va permettre aux gens d'aller se faire traiter dans les cliniques privées puis on va leur rembourser fiscalement une partie de leurs frais.

Moi, je dis, encore une fois: Vérifions. Comportons-nous de façon responsable, et, si c'est vrai que c'est concluant scientifiquement, qu'il y a quelque chose de très efficace, de très porteur, non seulement pour les gens qui sont atteints de paralysie cérébrale, mais pour d'autres types de maladies, pour des gens qui ont la sclérose en plaques ou d'autres problématiques, qui pourraient bénéficier de ce traitement novateur, bien, là, faisons ce qui doit être fait.

Comment vous réagiriez, Mme la Présidente... Vous êtes députée, comme moi, les députés qui sont de l'autre côté et mes collègues ici, de l'Assemblée. Quand vous vous faites dire que ce traitement-là pourrait nous permettre d'économiser des fonds considérables parce qu'on n'aurait plus besoin de prescrire certains types de médicaments et qu'on pourrait régler plus vite certaines pathologies, certaines problématiques de santé avec ce traitement-là... Moi, je dis: Écoutez, je suis prêt à investir pas mal d'argent pour aller faire cette vérification-là parce que ça, c'est ma responsabilité publique, c'est ma responsabilité gouvernementale, c'est ma responsabilité devant l'opinion publique puis devant les concitoyens et concitoyennes que je représente. Et, si c'est concluant et si c'est vrai que ça nous permettrait de traiter beaucoup de problématiques à un coût moindre que ce qu'on fait actuellement, quelle est l'attitude qui fait qu'on n'y va pas, faire cette vérification-là, puis qu'on ne la fait pas?

Moi, je suis incapable actuellement de comprendre cette logique-là, cette logique qui fait qu'on nous dit, certaines autorités scientifiques du Québec nous disent qu'il n'y a rien là, puis on accorde des crédits d'impôt malgré tout, mais on refuse de faire la recherche plus poussée puis on refuse de faire en sorte que la Régie de l'Assurance-maladie rembourse ce type de traitement là.

Encore une fois, je plaide, Mme la présidence, pour la cohérence, je plaide pour la vérification, je plaide pour la rigueur, et je dis au gouvernement - et je suis responsable, au niveau de l'opposition officielle, du dossier de la santé: Faites faire les recherches additionnelles qui s'imposent; regardez la valeur réelle de ce traitement-là; regardez les avantages et les économies qu'on pourrait faire quant au coût, par exemple, des médicaments qu'on est obligé de payer puis de rembourser actuellement. On a l'obligation politique et morale, des deux côtés de l'Assemblée, de faire faire ces vérifications-là puis de donner des conclusions claires, autant au plan scientifique qu'au plan des décisions administratives, politiques et publiques qu'on prend ici.

Alors, M. le Président, c'est clair que cette disposition-là, on ne va pas être contre, mais en même temps elle est, à quelque part, incompréhensible par rapport à tout ce que je viens de dire. Voilà ce que j'avais à dire, Mme la Présidente.



Pour lire l'original sur le site de l'Assemblée Nationale:
www.assnat.qc.ca/fra/37legislature1/Debats/journal/ch/051117.htm

Retour au menu principal

.