L'Oxygéno-Thérapie Hyperbare interdite pour un Docteur,
mais acceptée par le Gouvernement
Par Maureen Kennedy Salaman, Présidente de la NHF
www.thenhf.com
Juin 2003

Patty est dans une condition critique alors que les ambulanciers l'amène dans la salle d'urgence. Ses parents l'avaient sortie de son automobile qui tournait dans un garage fermé et ses médecins craignent le pire. Elle est dans le coma et un ''CAT scan'' montre que le monoxyde de carbone a causé des dommages cérébraux importants. Mais ils ont un ''truc dans leur manche'': la mettre dans la chambre hyperbare de l'hôpital. Dans cette chambre, Patty reçoit de l'oxygène pur sous pression qui est censé régénérer les parties endommagées de son cerveau. Les techniciens de l'hôpital expliquent qu'à mesure que la pression augmente dans la chambre, une plus grande quantité d'oxygène peut ainsi se rendre dans le cerveau de Patty. Son médecin a déclarée que Patty est sortie du coma et qu'elle présente une amélioration remarquable. C'est une histoire vraie qui fut documentée par les producteurs du poste de télévision ''The Learning Channel'' sur le câble, et qui fut en ondes dans un segment de l'émission "Traumatisme, La Vie à l'Urgence'' (Trauma, Life in the ER).

Un Docteur dévoué est paralysé, et ses réussites médicales ignorées

David A. Steenblock, M.S., D.O., fut le premier docteur à mettre en place une clinique pour la réhabilitation des victimes d'accidents cérébraux et de crises cardiaques qui utilisait la Thérapie Hyperbare et d'autres modalités, avec l'objectif de réparer le cerveau endommagé par suite d'un ACV ou d'un traumatisme crânien. Pratiquant à partir du Centre Médical de Restauration de la Santé à Mission Viejo en Californie, sa récompense pour son dévouement a été poursuivi, persécuté, ses dossiers médicaux ont été confisqués, et les membres de sa famille ont été menacés alors que la FDA (Food and Drug Administration Américaine) essayait de l'empêcher d'utiliser la même thérapie qu'un hôpital de charité de la Nouvelle-Orléans annonce publiquement sur la télévision nationale aujourd'hui!

Personne n'avait jamais porté attention ou étudié la réparation de dommages au cerveau endommagé avant le travail remarquable du Dr. Steenblock. Les membres et les habiletés motrices recevaient de la thérapie intensive, mais l'Establishment médicale a dédaigneusement entretenue la position qu'il n'y pouvait y avoir de renversement des dommages au cerveau. Malgré leurs affirmations, les réussites du Docteur Steenblock avec ses patients et sa pratique prospère ont démontrées que les dommages cérébraux peuvent être renversés, même après plusieurs années.

Il m'a raconté un cas particulièrement significatif. Dorothy Conforti avait eu une 'u cardiaque majeure. Le CAT Scan présentait des dommages importants au cerveau. Un côté de son corps était complètement paralysé et elle n'avait aucun contrôle sur ses intestins ou liquides corporels. Elle pouvait à peine voir et était incapable de communiquer. Elle ne pouvait pas se nourrir par elle-même, et était sur le point de mourir. Le Dr. Steenblock l'a traité à l'aide de sa chambre hyperbare pour une heure à chaque quatre heures et lui administrait trois heures de chélation, en continu. Un autre CAT Scan a montré que la thérapie a réussi à restaurer 85% des dommages au cerveau. Aujourd'hui, elle est de retour à une vie normale.

Malgré la quantité énorme de témoignages de ses patients, et des réussites incroyables comme celle de Dorothy, l'Establishment médical était menacé. Les neurologues témoignaient et disaient à leurs patients qu'ils l'utiliseraient si c'était un traitement valable. Le Dr. Steenblock fut attaqué sauvagement avec toute la diffamation et la pression qu'ils pouvaient porter contre lui.

En 1995, le Département des Affaires aux Consommateurs a approché la ''National Stroke Association'' (NSA ou l'Association Nationale de d'Arrêt Cardiaque). Ils affirmèrent que l'oxygène hyperbare était non seulement non-prouvé mais potentiellement dangereux. Ils citaient trois références de 1966 pour prouver leur point. Se servant des affirmations de la NSA, le bureau de la FDA de Californie et le Département des Affaires aux Consommateurs émettaient un rapport acerbe condamnant l'usage de l'oxygène hyperbare pour les attaques cardiaques.

Le Dr. Steenblock analysa leurs références et découvrit qu'elles n'avaient rien à voir avec l'oxygène hyperbare. Absolument rien. Il a poursuivi la NSA en justice. À l'aide d'argumentation ridicule, la cause ne se rendit jamais en cour. Ils dirent que c'était une question d'opinion. Le Département des Affaires aux Consommateurs utilisèrent le rapport de la National Stroke Association pour attaquer le Dr. Steenblock.

Ils attaquèrent la clinique du Dr. Steenblock, en le menaçant d'y revenir à nouveau selon leur désir, au moment qu'ils choisiraient, en apportant des bulldozers pour sortir ses chambres hyperbares à l'extérieur et les détruire s'il continuait à les utiliser.

La FDA de la Californie accompagnée du Département des Affaires aux Consommateurs mirent leurs menaces à exécution. Le jour où ils attaquèrent à nouveau son bureau, 21 patients faibles et très malades attendaient pour des traitements. Les patients étaient tout énervés et extrêmement agités alors que le gouvernement leur enlevait la seule aide qu'ils avaient pu trouver. Un d'eux est devenu tellement stressé par le raid qu'il eu une crise cardiaque et mourut sur place. À cette époque, le Dr. Steenblock avait un docteur qui l'assistait. Lorsque la FDA lui dit l'ils conduiraient un autre raid sans préavis, il démissionna. Aucun docteur ne travaillera avec le Dr. Steenblock sous la menace de perdre son permis de pratiquer.

Les actions du gouvernement ont fait perdre une de ses cliniques au Dr. Steenblock. Il avait une clinique médicale et une autre spécialisée en traumatisme et ACV. Il a perdu plus d'un million dollars. Il est prit avec un bail d'un quart d'un million dollars pour lequel il paie toujours pour une clinique médicale qu'il fut forcé de fermer parce que le docteur qui l'assistait l'a quitté. Son deuxième bureau est le centre de traumatisme et crise cardiaque, qui est sous une menace constante. À une certaine époque, il possédait un labo de $450,000 qui fut fermé par la FDA de Californie. Au moment où j'écris ce texte, le Dr. Steenblock qui n'a plus d'argent pour payer ses avocats, se représente lui-même contre le Conseil du Bureau d'Assurance de Qualité Médicale. C'est sa quatrième audience.

Devant tout ces évidences, je découvrais que l'Armée de l'Air conduit ses propres recherches sur utilisation de l'oxygène hyperbare comme thérapie médicale. Un site internet (www.wpmc1.wpafb.af.mil/pages/hbo/hbo1.htm) du Centre Médical Wright Patterson à la Base Wright Patterson de l'Armée de l'Air en Ohio affirment leur croyance qu'elle est une thérapie viable et efficace. Ils énoncent que leur Département Médecine Hyperbare, le 74e Groupe Médical, fait de la recherche intensive sur l'utilisation médicale de la Thérapie Hyperbare. Une page de leur site Internet présente ceci :

"L'équipe Médecine Hyperbare pour le Vol travaille à améliorer l'état de santé de nos patients par des soins et consultations de qualité en médecine hyperbare. Nous sommes dédiés à l'avancement de l'utilisation de la médecine hyperbare par de la recherche et développement d'équipement et pratiques de qualité. Nous sommes engagés à améliorer la compréhension de cette modalité thérapeutique par l'éducation des professionnels de la santé et du public."

Une déclaration éloquente de leur objectif apparaît juste au-dessus de la photo de leur directeur médical:

"Être une autorité de pointe pour la recherche, l'éducation et les applications de médecine et de technologie hyperbare."

C'est justement ce que le Dr. Steenblock a fait pendant 11 ans dans les circonstances les plus pénibles que le gouvernement pouvait possiblement lui imposer et qui étaient financées à même des fonds sans limites - les nôtres.

Les rapports de cas médicaux du gouvernement incluent celui d'une femme diabétique de 64 ans dont l'infection n'aurait pas guéri sans Oxygéno-Thérapie Hyperbare (OTH); une femme de 55 ans dont la gangrène fut complètement guérie après 37 traitements; et un homme de 52 ans dont la chirurgie à la bouche par suite d'un cancer a entraînée une nécrose qui fut résolue après 91 traitements.

Se remettre d'un traumatisme

Malgré l'obscurité qui fut jetée sur les travaux de pionnier qu'est le Dr. Steenblock, la lumière de la connaissance est en train de rejoindre le monde. La bonne nouvelle est que la thérapie hyperbare, ou OTH, est maintenant reconnu comme un outil valable pour renversant les effets de traumatismes cérébraux. Deux facteurs sont impliqués avec l'OTH: l'oxygène et la pression. La pression aide à réduire l'inflammation dangereuse qui suit un traumatisme subi par le corps. Si les soins sont appliqués très tôt après la blessure au cou ou à la tête, les dommages au cerveau et à la moelle épinière peuvent être minimisés. La capacité unique de l'OTH à délivrer de l'oxygène au cerveau et aux autres parties du corps, à des cellules auparavant endormies, permet de minimiser les effets d'ACV, de la gangrène, des suites d'une noyade partielle, de perte importante de sang, de tentative de pendaison, des fractures, des électrocutions, des brûlures, des oedèmes et des infections sérieuses. L'OTH peut aider dans toute situation où il y a eu un manque d'oxygène à une partie du corps qui a entraîné des dommages aux tissus. D'après ce que j'ai lu, je crois qu'il est tout à fait possible que si l'acteur Christopher Reeve avait été traité en Hyperbare peu de temps après son accident d'équitation, il n'aurait probablement pas souffert d'une paralysie aussi sévère.

Chaque unité médicale de traumatisme devrait avoir une chambre hyperbare, et une version portative devrait être développée. Imaginez ! Sur les lieux même d'un accident de voiture dans lequel une victime aurait été écrasée à l'intérieur de la voiture; les bras et les jambes privés de sang et d'oxygène, courant ainsi le risque d'être amputer par la suite, les infirmiers pourraient la transporter dans une chambre hyperbare, approvisionnant l'oxygène essentiel à ces membres, et les sauvant probablement.

Témoignant de la puissance de guérison incroyable de la thérapie hyperbare, un homme de 40 ans dont le cerveau avait été sérieusement affecté dans un accident de voiture a été ramené à la vie après que les médecins aient abandonné tout espoir. Après un mois à l'hôpital et plusieurs examens approfondis, en plus de l'administration de thérapies et médicaments variés, l'homme ne répondait toujours pas aux commandes ou n'ouvrait pas ses yeux spontanément. Il était dans un coma très profond, et les médecins ne savaient pas s'il en sortirait un jour. Lorsqu'il fut libéré de l'hôpital, il a eu besoin d'un système de survie artificielle total. Les médecins ont dit à son épouse qu'elle devrait le placer dans une maison de soins palliatifs puisqu'aucune autre amélioration ne pourrait être obtenue.

Ne voulant nullement se résigner à abandonner, son épouse a essayé la thérapie hyperbare. Les examens avant la thérapie ont montré des déficits prononcés au cerveau. Une amélioration a été constatée après seulement un traitement. Suite à son 93e traitement, l'homme était non seulement sorti de son coma, mais pouvait marcher, bouger ses bras, comprendre ce qui passait autour de lui et bien parler. Après 188 traitements, d'autres examens ont montré que son cerveau a récupéré complètement. Ses médecins et thérapeutes en ont été stupéfaits.

Un psychologue a témoigné des faits suivants: "Durant cette période, le patient s'est améliorer de façon dramatique dans plusieurs de ses fonctions cognitives. Il a recommencé à se déplacer, il a acquit un bon niveau de communication avec les autres à nouveau, est redevenu indépendant une fois de plus dans ses capacités à être autonome, et a retrouvé une bonne partie de sa mémoire à court et à long terme. Il semble avoir réagi au programme de traitement hyperbare.''

Le Dr. Steenblock a mené une étude sur ses propres résultats. Elle est remarquable en raison du nombre de patients: 50, et la période de temps qui s'est écoulée depuis leurs crises: une moyenne de 28 mois. Elle a démontrée que la thérapie hyperbare peut être bénéfique pour le patient peu importe la durée de temps qui s'est écoulée depuis l'événement traumatique.

Il a entrepris l'étude avec 50 patients victimes d'ACV présentant un âge moyen de 62 ans, qui étaient "stables et qui n'obtenaient plus d'améliorations'', et dont une moyenne de 28 mois s'était écoulé depuis leur ACV. Ils ont reçu la thérapie hyperbare pendant 90 minutes chaque jour, six jours par semaine pour 60 traitements, de même qu'une thérapie physique pendant deux heures et du Biofeedback EEG pendant 30 minutes chaque jour, cinq jours par semaine. Les évaluations des Thérapeutes en réadaptation physiques et les questionnaires aux patients ont été rassemblés avant et après le programme. L'évaluation des thérapeutes incluait la portée des mouvements, la force des extrémités, la mobilité dans le lit, les transferts du à la chaise et le degré d'équilibre du corps. Les évaluations des thérapeutes ont démontrées que 100 pourcent des patients ont obtenus des améliorations dans une ou plusieurs fonctions. 18 pourcent d'entre eux ont eu un léger gain, 48 pourcent ont eu un bon gain et 34 pourcent ont eu un excellent gain.

Les résultats des questionnaires remplis par les patients ont démontrés que 95.83 pourcent des patients ou les membres de leurs familles croient que le patient a obtenu une ou plusieurs améliorations de leur capacité moteur, de la sensibilité du toucher et à la température, contrôle de la vessie et des intestins, des fonctions cognitives, de la mémoire, de la parole, de la vue et de l'audition. À la fin du programme, 29 pourcent des patients considéraient que le programme était bon, 42 pourcent le considéraient excellent, et 25 pourcent ont rapporté que le programme était extraordinaire.

La Réalité des ACV et des traumatismes au Cerveau

Ce que la médecine conventionnelle ne veut pas réaliser, et ce pourquoi elle s'oppose avec tant d'obstination à reconnaître la possibilité de rétablissement d'un ACV, est que les ACV n'ont pas comme conséquence la mort des cellules du cerveau. Le Dr. Steenblock explique que le concept traditionnel de l'infarctus qui suppose que le tissu du cerveau meurt suite au manque de sang et d'oxygène durant plus de quelques minutes, n'est plus valide. En fait, la mort des cellules du cerveau se produit seulement lorsque l'écoulement du sang tombe en dessous d'un certain niveau (approximativement 8-10 ml/100 gr./min.) alors qu'à des niveaux légèrement plus élevés, le tissu reste vivant mais incapable de fonctionner normalement. Ainsi, lors d'un ACV aigu, le noyau du tissu affecté du cerveau peut mourir tandis que les tissus plus périphériques restent vivants pendant plusieurs d'années après l'insulte initiale. Ces zones du cerveau qui sont endommagées et qui ne reçoivent pas assez d'écoulement de sang par suite d'un ACV ou d'un traumatisme sont désignées sous le nom de zone de pénombre "ischémique", ou neurones ''endormies", ou neurones ''neutres'' ou "dormantes". Ces neurones sont non fonctionnelles mais anatomiquement intactes et peuvent être régénérées avec la thérapie hyperbare, permettant ainsi la réparation et la production de nouveaux vaisseaux sanguins dans ces régions du cerveau qui ont été endommagées. C'est cette réalité qui permet au médecin à l'esprit ouvert de se rendre compte que l'OTH peut fonctionner et qu'elle fonctionne !

Quel en est donc le fonctionnement ?

L'OTH apporte des bénéfices au patient de plusieurs manières. Elle permet de réduire l'oedème d'environ 50 pourcent. Elle réduit les besoins en liquides de 35 pourcent dans les 24 premières heures dans les cas de brûlures aiguës. Elle réduit l'adhérence des leucocytes (globules blancs) aux parois capillaires. La flexibilité des globules rouges est doublée avec environ 15 traitements. La puissance de destruction des globules blancs contre les bactéries aérobies et de certains champignons (fongus) est augmentée considérablement à des pressions élevées d'oxygène, ce qui aide à contrôler l'ostéomyélite et la nécrose. La stimulation de nouvelle formation de capillaire et de collagène dans le tissu irradié est extrêmement importante, normalisant les tensions de l'oxygène dans les tissus pour permettre la chirurgie, la guérison, et même la greffe d'os. Finalement, elle augmente les niveaux de superoxyde dismutase dans les tissus, qui contrecarre la formation de radicaux libres après des blessures, ce qui résulte en une meilleure survie des tissus.

Le comité d'Oxygéno-Thérapie Hyperbare de la ''Undersea and Hyperbaric Medical Society'' (UHMS - ''Société de Médecine Hyperbare et Sous-Marine''), qui a la connaissance dans ce domaine, approuve actuellement le traitement de 14 désordres dans la chambre.

L'OTH fut employée pour la première fois pour la gangrène gazeuse par Brummelkamp en 1965 en Hollande et des milliers de patients ont été traités dans le monde entier avec l'OTH pour ce désordre. La meilleure évidence vient d'une étude de l'Armée de l'Air des États-Unis effectuée par des chercheurs à l'École de Médecine Aérospatiale. Ils ont démontré que si l'OTH est employée pour la gangrène dans un délai de 24 heures suivant le diagnostic, le taux global de mortalité est de six pour cent, une fois combiné avec la chirurgie et les antibiotiques, comparé à 14 pourcent sans OTH.

La perte de membres par les patients diabétiques est beaucoup trop répandue. Oriani a rapporté une expérience de dix ans qui a démontré un taux de sauvegarde de 80 pourcent dans un groupe de diabétiques souffrant de lésions aux membres menacer d'amputation mais qui ont reçu l'OTH, contre 40 pourcent dans le groupe contrôle. De nombreuses autres études rétrospectives qui impliquaient approximativement 500 patients présentent la même consistance et indiquaient un taux de réussite de 70-90 pourcent, le succès étant défini par l'évitement des amputations et, dans beaucoup de cas, une guérison complète des blessures. Un taux d'amputation de 12.5 pourcent dans le groupe traité n'est pas rare contre 40 pourcent dans le groupe contrôle.

Un des plus grands problèmes dans le traitement des lésions gangreneuses est le degré d'éducation des médecins qui réfèrent. Les chirurgiens ont tendance à opérer leurs patients avant de les envoyer en traitement hyperbare. Il est non recommandable d'envoyer un patient sur la table d'opération alors qu'il est dans un choc septique sévère et de lui administrer alors un anesthésiant tout en retardant le traitement en hyperbare. Tandis que le patient se trouve en chirurgie, les micro-organismes ont plusieurs heures pour causer davantage de détérioration. Procéder à la chirurgie avant le traitement en hyperbare compromet sérieusement le pronostic du patient. La gangrène peut tuer dans un délai de six heures à partir du diagnostic ce qui implique donc qu'un délai de trois heures pendant lequel on procède à un débridement massif est contreproductif. La rééducation des chirurgiens à cet égard est un besoin urgent. Les patients seront ceux qui bénéficieront considérablement de l'imprégnation de cette connaissance dans la communauté chirurgicale.

L'hyperbare trouve toute sa valeur lorsqu'une transfusion sanguine ne peut pas être effectuée. Cette situation se produit avec les Témoins de Jéhovah qui refusent les transfusions ou n'importe quelle forme de produit sanguin. Une autre situation rare est celle où le patient est affecté par une hémolyse sévère et qu'il est impossible d'établir et de trouver son type de sang pour une transfusion.

La capacité de l'OTH à stimuler la formation de nouveaux capillaires et de collagène dans la peau permet d'améliorer le rétablissement postopératoire. Que ce soit dans las cas de traumatisme, de maladie ou de chirurgie esthétique, la récupération des patients peut s'effectuer plus rapidement et laisser moins de cicatrices.

Les recherches ont prouvé que le taux de survie chez les patients qui ont été brûlés sévèrement peut être plus que doublée lorsqu'ils sont traités en hyperbare comparativement aux groupes contrôles. Il a été constaté chez un petit nombre de patients sévèrement brûlés, que les coûts d'hospitalisation ont été diminués par approximativement 92 000$ par patient lorsque le traitement hyperbare a été utilisé. Il y avait également la moitié moins de greffe. Il y a eu des rapports anecdotiques montrant le soulagement dramatique de crise de drépanocytose (sickle cell) avec l'hyperbare. Des travaux effectués à l'Université de Duke ont prouvé que des formes de drépanocytes de l'érythrocyte ont été nettement réduites sous des conditions hyperbariques.

D'autres rapports anecdotiques ont rapporté que des patients présentant des abcès cérébraux ont récupéré après des traitements d'OTH. Leur état se dégradait continuellement avant d'être placé dans la chambre hyperbare, au point où ils étaient presque moribonds. De façon similaire, les Russes ont fait une étude des abcès péritonéaux qui a montré que le taux de survie chez l'homme était augmenté. Il y a également des études effectués sur les animaux qui montrent que le traitement hyperbare présente des avantages.

Une étude a démontrée que 20 patients présentant la Paralysie de Bell ont été soigné efficacement en 15 jours ou moins avec deux traitements d'une heure par jour à 2.8 atmosphères absolues (ATA). Cette rémission rapide ne se voit jamais dans les cas cliniques habituels.

Il a été constaté que dans le cas de la lèpre, la leprae mycobactérie est sensible aux pressions partielles élevées en oxygène. Il a été rapporté que six traitements effectués sur une période de trois jours ont produit une rémission permanente. Puisque la lèpre est un fardeau financier énorme dans une grande partie du monde, davantage de recherche doit être effectuée pour apporter l'hyperbare à la rescousse pour ce désordre.

Le Dr. Steenblock considère que l'OTH peut bénéficier aux enfants autistes en raison de sa capacité à réparer les vaisseaux sanguins endommagés au cerveau, à stimuler des hormones de croissance, à détoxifier et guérir le cerveau endommagé, le pancréas et les tissus intestinaux et de diminuer l'hyperexcitabilité de ces enfants. Les traitements deux fois par jour ont été couronnés de succès pour la correction des allergies chimiques chroniques, aussi bien que des patients souffrant de Sclérose en Plaques, ajoute le Dr. Steenblock.

Le Dr. George Hart a publié une étude de cas en 1971 dans laquelle un officier naval qui été devenu partiellement paralysé suite à un ACV avait présenté une bonne amélioration après 15 sessions d'OTH. Ceci avait été suivi d'un mois sans OTH, et aucun changement de l'état du patient. Suite à la une autre série de traitements d'OTH, l'officier avait pu retourner à une vie entièrement fonctionnelle. Son étude de 40 patients victimes d'ACV qui ont reçu la thérapie hyperbare a démontré que 27 pourcent d'entre eux ont expérimenté une amélioration significative, 53 pourcent ont obtenus une amélioration modérée et 20 pourcent n'ont eu aucune amélioration. Le Dr. Steenblock a noté des améliorations chez des patients d'ACV qui avaient été paralysés même après aussi longtemps que 15 ans auparavant.

Il devrait être évident aujourd'hui qu'il est prioritaire que la thérapie hyperbare soit établit comme traitement et méthode de rétablissement précoce des traumatismes dans chaque unité d'urgence et chaque hôpital le plus tôt possible. C'est une évidence irréfutable que l'OTH possède le potentiel de nous permettre non seulement de récupérer de traumatisme avec peu d'effets à long terme, mais également de renverser des incapacités et nous aider à vivre nos vies à nouveau libres de leurs contraintes. C'est avec une grande satisfaction, particulièrement maintenant que j'ai vu les bénéfices remarquables de la thérapie hyperbare sur moi même, que je suis témoin de cette expansion de la recherche et la reconnaissance que c'est une thérapie médicale crédible, valable et réalisable.

I urge you to write the health committee and Bureau of Medical Quality Assurance. Send this article to friends and loved ones who might benefit from Dr. Steenblock's modalities. Politicians don't see the light, they feel the heat. Send this article to your congressman and senators and state legislators. Tell them we want the freedom to choose to save our own lives.

Je vous invite à écrire au comité de santé et au Bureau d'Assurance de la Qualité Médicale. Envoyez cet article à vos amis et ceux que vous aimé qui pourraient tirer avantage des modalités du Dr. Steenblock. Les politiciens ne voient pas la lumière, ils sentent la chaleur. Envoyez cet article aux membres du Congrès et aux sénateurs et législateurs. Dites-leur que nous voulons la liberté de choisir de sauver nos propres vies.

(Traduction libre de l'article original www.thenhf.com/articles_09.htm)

Lien pour la Clinique du Dr. David Steenblock : www.strokedoctor.com


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